sous la confidence d'une lumière diffuse

Publié le par gastrocnémien



Lampe du soir, ma calme confidente,
mon coeur n'est point par toi dévoilé ;
(on s'y perdrait peut-être ;) mais sa pente
du côté sud est doucement éclairée.

C'est encore toi, ô lampe d'étudiant,
qui veux que le liseur de temps en temps
s'arrête, étonné, et se dérange
sur son bouquin, te regardant.

je m endors enfin, bercé par ton éclat
loin des livres d'études mais a un point accroché
par l amour que je porte à la femme que voila
dors mon amour, bercée par ma douce torpeur sublimée.

Publié dans poesies et pensees

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