le baobab

Publié le par gastrocnémien


Un jour un grand aventurier arriva par le nord dans cette grande plaine isolée

La chaleur et le soleil faisaient miroiter les herbes de la savane comme un océan désertique

Au loin un groupe de lions rugissant et paresseux semblaient se repaitre d un festin d’antilope

L’homme, seul, perdu, ne semblait plus avoir d’espoir. Sa vie ne tenait qu’à un fil

La soif et une longue errance avaient apporté son lot de maladie.

La grande faucheuse dont l’ombre se dessinait en arrière tel un soleil couchant rasant l’horizon, semblait  vouloir s accrocher a cette pauvre âme solitaire.

Perdu dans ses songes, l’aventurier ne remarqua pas tout d’abord la présence d un vieil homme a ses cotés.

Quand soudain celui-ci lui adressa la parole

Bonjour mon ami, ou cours tu comme Ca ?

Je fuis mon passé qui me rattrape et la mort qui semble s accrocher à moi.

Mon ami, vois tu ce grand arbre au loin ?

C est l arbre de la sagesse. Il est ici depuis le début des temps et toute la mémoire, toute l énergie du monde y est conserver. Approches toi de lui et prends-le dans tes bras. Il te redonnera vigueur, sagesse et t aidera à lutter contre tous tes maux.

La faucheuse, entendant cela, sourit et pris son envol, car elle savait que l heure de ce pauvre aventurier  n était finalement pas encore venue.

L’homme s’approcha et ceintura le vieil arbre de son mieux…

Il ressenti alors ce qu il croyait oublier depuis des lustres...son cœur battait et il pouvait l entendre à nouveau. Tous ses maux et maladies s effaçaient devant la bonté de ses sentiments

Ce qui l’avait sauvé finalement n’était rien d’autre qu’un sentiment pur et noble, l’amour.

Pour Christine et tout l amour que je lui porte...

Patrice L.

Publié dans poesies et pensees

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Merci
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